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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 15:20
Flash back, Jeudi 1 Octobre 2009.

Le départ est donné ce matin à 9h30. Rendez-vous avec JC devant chez moi, à Lyon, pour sauter dans ma vieille Clio et prendre le large. Le temps de charger l’Envy2 et mon Alpha4 de newbie, et nous voila sur l’A43, direction Chambery/Grenoble. La journée promet d’être top ! Un grand soleil et quasiment pas de vent. Tout pour aller voler n’importe où. Sur le trajet, on discute de l’endroit où nous allons aller. Initalement prévu, Veyrel, un site en Savoie à l’Est du lac d’Aiguebelette. Ca tombe bien, car je n’ai jamais volé là bas. On n’a pas encore passé la bifurcation vers Grenoble, que finalement, nous décidons d’aller à St Hilaire-du-Touvet dans l’Isère. Pour la fin de matinée et le début d’après midi, ça devrait bien booster, car c’est une face Est. Et pour la fin d’après midi, on avisera plus tard.

Pendant la montée sur le plateau, on a le temps d’observer qu’il y a pas mal de nuages, et de temps en temps des petites éclaircies, mais pas assez pour tenir. Aujourd’hui, c’est Jeudi, les gens travaillent et il n’y a pas le funiculaire pour nous remonter. On n’a pas le droit à l’erreur, il faut absolument que JC se repose sur le plateau et descende la Clio pour ensuite aller me chercher à l’aterro, à Lumbin. Je suis déjà remonté à pied avec mon parapente à St. Hil, eh bien, c’était la première et la dernière fois.

12h, arrivée au déco moquette, c’est bien ce qu’on craignait, des nuages sont accrochés à la dent de Crolles et voilent régulièrement le soleil qui ne peut pas chauffer la combe. Un petit vent d’Ouest nous redonne de l’espoir. Il étire les nuages, et les envoie en vallée.Tiens, rien ne vient après ceux-la… Aller, à 13h, on parie que c’est bon. En attendant c’est casse-croute au bord du déco. On regarde décoller les habitués qui sont venus faire leur petit vol avant que l’activité thermique envoie du lourd vers 14h. Soit dit en passant, aujourd’hui, pas trop de soucis pour ça.


Le temps passe, et arrive un moment, ou un biplace prend son envol. Il se prend 2-3 thermiques dans la combe qu’il n’essaie pas d’exploiter, et ne colle pas vaiment au relief, mais il se maintient jusqu’à la sortie de la combe.  10 minutes passent… Les gens au déco attendent un fusible pour éviter de faire un plouf. Il est 13h10, « allez », dit JC, « là, tu devrais pouvoir te maintenir, mais il va falloir que tu te battes ». « Je t’aide à étaler, et tu me fais un beau déco dos voile ». Une fois en l’air, je vais direct sur la gauche vers la falaise. C’est en général là que ça donne bien.  En effet, je me prends des bouffées montantes. Au même moment, j’entends JC dans la radio qui me dit : « aller, vas-y, 180 à droite, le long du relief, aller, vas-y, appuie plus fort ! ». Il continue un peu de me coacher, puis me laisse aller un peu plus loin. En me battant, j’arrive petit à petit à monter sur le plateau.


Arpès quelques allées et venues le long de la falaise, j’ai gratté une trentaine de mètres au dessus du déco. « Bon ben, bravo pakou, tu t’en sors super bien, et ca donne bien envie tout ça… ». Et après encore quelques mètres de grattés, « bon, débrouilles-toi tout seul, j’arrive… ». Une chose est sûre, il avait les crocs. De loin, je vois JC qui se prépare sur la moquette. Il s’élance, toujours avec élégance, élégance qu’on aquiert au bout d’années de pratique. Quelques minutes plus tard, on se retrouve dans un cycle beacoup moins actif, et on perd pas mal d’altitude. On essaie d’exploiter tout ce qu’on peut, mais rien à faire, ça descend inexorablement. Aie, aie, aie, attention à la remontée ! Ca peut prendre du temps de trouver des voitures qui veulent bien nous prendre en stop. On se croise plusieurs fois à une vigntaine de mètres, on pousse des « Yahoo !», des « Heeha !», on se marre. Je lui laisse la priorité au relief, pour qu’il puisse reprendre de l’altitude et remonter sur le plateau. Tant qu’à descendre, je préfère le faire doucement et me ballader le long des rochers. Je sors de la combe et vais en direction des pilone de roche, face à la vallée. Ca bouge un peu, aller malgré ça, je tente d’essayer de remonter en colant un peu plus. Ca marche, ça remonte tout doucement. J’ai bien fait, sinon, je me serai retrouvé au dessus des arbres, et là, c’est sur, c’était cuit, direct à l’atterro. La roche réstitue pas mal… En voyant la configuration du renfoncement qui s’avance et les mouvents de l’air à l’endroit où je suis, je fais le pari qu’il y aura un petit thermique dedans. Je prépare un virage juste devant le renfoncement, comme ça, s’il y a une colone d’air montante, je pourrai en profiter au maximum. En plein dans le mille, je reprends quelques mètres en 15 secondes. Je continue à fairel’essuie-glace le long de la paroie… Ca monte tout seul, c’est trop trippant. Pendant ce temps, on repasse dans un cycle plus actif. Plus je monte, plus ça monte. Ca y est, je repasse le plateau, et je termine par enrouler le thermique qui m’a bien aidé le long des rochers… Il s’intensifie, je sens la poussée. 1 tour, 2 tours, ça brasse un peu… Quelques tours plus tard dans le thermique, je suis une ciquantaine de mètres au dessus du plateau. Je vois JC, plus loin qui a réussi à remonter par un autre endroit. Des gens commencent à monter sur le plateau.  Ca y est, c’est gagné ! On va pouvoir bien s’éclater. Je reste encore dans mon thermique pour prendre du gaz et être comfortable pour la suite.


Après, c’est du bonheur, des petits bulles nous maintiennent sur le plateau, au dessus des petites maisons du village, de l’église. En cas de doute, on repasse au dessus du déco sud, il y a toujours une bonne pombe pour nous redonner du gaz. Ca brasse quand même pas mal. J’ai pas le temps de prendre des photos, il faut piloter. Une bonne demi-heure plus tard, j’entends JC dans la radio : « Je suis reposé là… ». Il s’est posé sur les pentes écoles du village. Je passe le voir. Il me dit : « pakou, si tu veux reposer, il faut que tu ailles au dessus de la forêt pour perdre de l’altitude ». Se reposer sur le plateau ! Un truc que j’ai jamais fait. En plus c’est un de mes objectifs pour cette année. Je sais qu’il va me coacher, donc, je ne vais pas louper ça... C’est  vrai que ça ne descend pas, là ou je suis. Aller, direction la fôret où ça dégeule pas mal. Une fois plus près du sol, l’air est plus homogène, je peux retourner vers les pentes école. Après quelques allez et retours le long de la route, je passe en finale, et à 10m du sol, je me prends un bonne ressource que je suis obligé de stopper. Après ça, je réaccélère, mais le sol arrive vite, j’ai pas assez de vitesse et il faut déjà freiner ! Je vais arriver vite, il va falloir courrir, mais rien de grave… Une fois posé, et bien gavé, je propose à JC de descendre la Clio, et d’aller le chercher en bas pour qu’il en profite. Le déco sud est juste à côté, il repart.

Le long de la descente, on reste en contact radio. « Ah, je te vois t’es en train de prendre un virage près d’une ferme… » me dit JC de là haut. « Du coup, j’irai me poser quand tu sera près de l’atterro ! ». Une fois posé et le tout plié, on échage nos impression sur le vol, on se raconte ce qu’il nous est arrivé, la remontée impossible sur le plateau, bref, du trip à l’état pur… Il est 15h passé, on met les voiles vers un autre site qui vole bien en fin d’après midi, une valeure sûre, le lac d’Aiguebelette.

16h à l’aterro d’Aiguebelette, c’est l’echec ! Personne pour faire du covoiturage. Et là, c’est beacoup plus chaud de se poser au déco. Il est minuscule et autour, il n’y a que des arbres. En tout cas hors de question pour moi ! On patiente un peu, et un kangoo se pointe. JC me dit : « Ah, c’est Joel, c’est un pote, excellent ». Joel est accompagné d’autres habitués que j’ai déjà croisés sur ce site, dont Momo. On laisse la Clio en bas pour remonter les conducteurs après le vol, et nous voilà partis en direction du col de l’Epine pour un petit vol de fin de journée. En haut, c’est tip-top, une petite brise de pente alimente le déco. La voile va monter toute seule, sans se fatiguer. On se met tous sur la même fréquence radio, et je suis le premier à m’élancer. Ca porte bien en moyenne. Il y a de larges thermiques tout doux. Ca change agréablement des grosses tartes  de St. Hil qui nous obligent sans cesse à stopper le tangage de la voile qui n’a d’envie que de partir en sucette. Le début du vol se porte sur la droite, on squatte un peu devant le plus haut sommet en essayant de prendre un peu de gaz. Je colle au relief, mais ça monte pas des masses. JC, lui, à déjà tiré en direction de la dent du chat. A la radio, un gars disait que c’était un peu chaud pour en revenir. Etant un peu surtoilé, et allant du coup moins vite, je décide de rester dans le coin et d’essayer d’aller au plus haut. En prenant un peu le large par rapport au relief, je choppe un bon thermique qui ne cesse de monter… Il m’amène jusque dans le nuage en formation. Je me retourne, je suis bien plus haut que le sommet ! Deuxième objectif pour cette année accompli. Je voulais à tout prix dépasser ce sommet à Aiguebelette car c’est un bon départ pour le cross vers la dent du Chat.


Dans la radio, Joel est ses pote décident d’aller voir si c’est possible d’aller au Grêle, après les lignes haute tension. Moi je repars en direction du décollage pour aller me promener sur la colline, entre le déco et l’atterro. Entre temps, dans la radio, « Ici, l’air c’est de l’huile et en collant un peu au relief, ça monte tout seul ! ». Puis,« JC pour Pakou, ça te dit, on va les rejoindre au Grêle ? on se fait ce petit cross ? ». Moi, j’étais limite parti en direction de l’atterro pour aller me poser. Mais quand j’ai entendu le mot « cross ». Je réponds direct « Ok, ça marche ! je t’attends. »  Entre temps, L’air est devenu épais, c’est bizarre, on n’avançe pas trop ni dans un sens, ni dans l’autre comme c’est en général le cas quand il y a du vent. Par contre, ça porte de partout ! C’est donc ça, cette fameuse « restitution » d’Aiguebelette, cet évennement aérologique que j’ai attendu tout l’été. Je suis toujours passé à travers ! Cette fois-ci, on va en profiter. Je ne sais pas si comme j’avais prévu, je me poserai après le coucher du soleil, mais pour l’instant, on va l’expoiter pour faire mon premier cross.

On longe l’arète de la colline. L’air se fait de plus en plus épais. JC est obligé de faire des demi-tours pour m’attendre. Je décide de sortir l’accélérateur pour lui éviter ça. On est assez loin du relief, et l’air est super calme, donc pas de soucis. En chemin, on voit un gros thermique devant nous qui se manifeste très visiblement en remuant les feuilles d’un paquet d’abres sur la colline. On détourne sensiblement notre cap, pour passer au dessus et en profiter… En parapente, il ne faut jamais cracher sur une occasion de prendre de l’altitude. L’altitude, c’est de la marge de manœuvre. Après deux tours dans le thermique, nous voici bien requinqués pour attaquer la première ascension avant la paroie rocheuse. Tout se passe bien, le parapente suit la crète. Il suit une ligne de champ invisible à une hauteur donnée au dessus de la forêt. Arrivé devant les lignes electriques qui passent par dessus la montage, « JC pour Pakou, si tu veux passer les lignes, il faut que tu prennes de l’altitude et que tu les passes large en vallée ». Sans appréhension, je vais coller au relief, et fais l’essuie-glace, comme je sais si bien le faire. J’essaie de maximiser le rendement en faisant des virages bien à plat mais bien appuyés juste au moment ou une ascendance plus forte se fait sentir. Après un aller-retour, on a vite balisé les endroits où les plus fortes ascendances se font sentir. C’est un vrai ascenceur ! Ca y est, j’ai le nez au niveau des pilones. Je tourne à droite en vallée pour me retrouver au dessus des cables haute tension, et je les passe, puis recolle au relief de l’autre côté. L’air porte tellement que j’ai rien perdu en passant en vallée.


Le soleil commence à être bas sur l’horizon, on va jusqu’à la pointe du mont Grêle, et puis on se met en stationnaire pour admirer le paysage. On est 5 ou 6 à être là. Bien sur, on pousse des « Yahoo !» et des « Heeha !» en se croisant. Ya même un gars qui tape des petits Wing Over au dessus de la montagne. Quand à moi, je suis dans un trip ultime. Il y a là, une vue hallucinante, des ombres rasantes, une atmosphère d’un bleu profond… J’ai un peu froid, car j’avais pas prévu de voler aussi longtemps. Après 15 minutes d’éternité, on décide de rentrer avant que ça ne baisse trop, car il y a des gens de l’équipe dont JC qui vont tenter d’aller se reposer au déco pour éviter une rotation ! Le retour se fait l’accélérateur à fond… Ca avance toujours pas, même dans ce sens. A quatre, on vole en formation assez proche les un des autres à la même vitesse sur l’autoroute aérienne. On se croirait dans un voile-movie ! Moi, je retombe en enfance, à l’époque ou on faisait les quatre-cent coups avec des potes. Ca faisait bien longtemps que j’avais pas ressenti cette impression. Ce sentiment de partir à l’aventure et de partager des moments inoubliables.

Le soleil a retiré la couverture de son lit, fatigué aussi, je me dirige au dessus de l’aterro. C’est incroyable, ça ne descend toujours pas ! Pour fêter ce moment d’éternité et pour perdre un peu d’altitude, je fais l’acrobate et descends avec des 360 gentillets, peu engagés. Dans la radio, j’entends le palamrès des gens qui se posent à l’atterro. Arrive le tour de JC, Joel dans la radio : « JC arrive pour se poser… Oh… JC vient de se poser en hélico au déco ! ». Et puis Momo, « Il y a quelqu’un qui a filmé ça ? ». Trop fort, exellent. Le soleil se couche, innondant la valée d’une lueur orangée et d’ombres gigantesques. Je laisse la voile s’accélerer dans cette mer d’huile, je fais mon arrondi, ça y est je touche le sol. La voile tombe négligeamment. Pendant 10 secondes, je reste scotché au milieu du prés, je ne comprends pas ce qu’il m’est arrivé. Puis après près de 2h de vol, je reprends mes esprits : « la vache, c’était surnaturel ! ».

La nuit tombe, on ramène un Lyonnais du groupe avec nous…Quelle journée ! A y repenser, je crois bien que c’était l’une des plus belles que j’ai vécue.
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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 11:33
A Shanghai, et probablement ailleurs en Chine, lorsqu’on achète des produits chez un petit commerçant, il est possible de tout négocier. En particulier lorsque les prix ne sont pas affichés. Dans les endroits très touristiques comme vers Yuyuan, il est possible d’arriver  à des rabais impressionnants.

Il y a des trucs comme la négociation, qui ne font pas partie de ma culture, comme par exemple prendre le taxi. J’aime pas trop ça. Maintenant, dès que je peux prendre le métro et marcher un peu, j’en profite. Et ce, à la grande surprise de certaines personnes qui ne sont pas trop habitués à voir des occidentaux dans le métro. On se fait pas mal toiser, mais c’est juste de l’interrogation.


Un autre truc qui est déroutant, c’est les marchands ambulants dans la rue qui vendent tout et n’importe quoi. Des CD, des timbres, des portefeuilles, mais aussi des choses qui peuvent nous intéresser immédiatement. Chaque fois qu’il y a un business à faire, il y a des gens présents. Un jour de pluie ? On entend « saaan, saaan, saaan !» de partout. Plein de personnes sont sorties vendre des parapluies. En ce moment par exemple, il fait froid. Je me suis dit qu’il faudrait que j’achète un bonnet à carrouf… Eh bien non, les marchant ambulant vendent maintenant des grosses chaussettes, des bonnets, des écharpes, des marrons chauds, des maïs cuits à la vapeur…

Au début, j’évitais d’acheter dans la rue, je ne sais pas, en France ça se fait assez peu. Peut-être parce qu’inconsciemment, on pense que c’est synonyme de mauvaise qualité, ou qu’on éprouve une certaine gêne d’être vu en train d’acheter dans la rue. Ici, pas de soucis, même dans les grands magazins, on ne sait pas ce qu’on achète donc on sait que ce ne sera pas de la bonne qualité, mais au moins le prix est en conséquence et négociable. Les filles s’arrètent pour acheter le petit nounours kawai pour accrocher au téléphone, le bracelet en toc. Par mimétisme au début, et naturellement maintenant, il m’arrive de m’arrêter acheter des trucs… des marrons chauds, miam, ou des bonnets. Cette fois-ci, j’avais créé un atrouppement en commençant à négocier le prix avec une vieille dame qui ne parlait pas un mot d’anglais et qui indiquait les chiffres à la chinoise, sur une main. Ca s’était terminé avec le telephone portable pour les enchères.


Une conséquence de ces marchands ambulants, des taxis, de ces artisans, c’est qu’on paie quasiment tout en liquide. Moi qui ne touchait plus à un billet grâce à la CB, ça fait tout drole. Au début, on sort à chaque fois le portefeuille, et on finit par garder une bonne grosse liasse de petites coupures directement dans sa poche.  Je l’ai fait par moi-même, et après j’ai regardé si les expats faisaient pareil. Bingo, directement de leur poche ! Pour les petits achats au début, on éprouve, une petite jubilation, qui avait été perdue, à plonger la main dans sa poche pour en sortir une liasse de billets (souvent de 10 yuan) et de rejouer à la marchande avec un artisan.


Bref, pour en revenir à la négociation, ma première « épreuve » de négociation a débuté lorsque j’ai commencé à acheter les souvenirs. Tout est moins cher ici, on a les moyens de payer sans négocier, mais culturellement, c’est une erreur.  Je commence fort, par un instument traditionnel chinois à 2 cordes frottées au nom imprononçable : erhu. Il a un son bien trippant, et mis à la sauce folk, ça donne ça.

http://box.zhangmen.baidu.com/m?word=mp3,http://www.xsdcsx.com/skin/10000/index/music/Y2tYeWxbcHxWc2RZem5ccHZXdWY1.mp3,,[%B6%FE%BA%FA%CB%AF%C1%AB]&gate=1&ct=134217728&tn=baidumt,%CB%AF%C1%AB%20%20A%20Water%20Lily%20%BA%CD%C6%BD%D6%AE%D4%C2pacificmoon%20%BC%D6%C5%F4%B7%BC&si=%CB%AF%C1%AB;;;;0;;0&lm=16777216&mtid=21&d=4

Auparavant, j’ai rapidement regardé sur le net des conseils pour la négociation à Shanghai. Il faut hésiter, proposer plus bas, faire mine de s’intéresser à autre chose, voir même partir du magazin. Je m’éxécute… Que dalle ! Même pas 10 yuan… Si, il m’a fait cadeau d’1 yuan, je l’ai payé 490 au lieu de 491. Bref, voilà, j’ai appris un peu plus tard qu’il faut s’adapter au produit qu’on achète, et que si le prix est indiqué, il faut faire plus attention à la somme qu’on propose au départ.


Mes négociations ont été plus fructueuses vers Yuyuan, ou les prix sont abusés. Il faut aller acheter quelque chose là bas, c’est trop drôle ! Les vendeurs négocient tous seuls. Mon meilleur coup a été pour du matériel de calligraphie : une pierre à encre, de l’encre en baton et un pinceau que je ne voulais pas acheter tout de suite à cette boutique. Dès qu’on pose le regard plus de 2 secondes sur un bibelot, une vendeuse se jette sur vous : « Il vous plait ? ». Première étape : « Pour vous, je vous fait un prix !». Elle prend la grosse calculatrice (instrument indispensable pour la négociation avec les étrangers, tout les marchands ont la même), et fait un pourcentage ridicule. La, il faut hésiter… Retapottage. Non, c’est trop cher, et c’est pas la marque que je cherche. Après avoir décliné plusieurs fois, elle me tend la calculatrice « Combien tu veux payer pour ça ?». Je voulais partir, du coup, j’ai tapotté un truc, genre le quart du prix affiché. Et la, elle me fait un « Oh my god ! », et puis, à ma grande surprise, elle me fait un petit peu « Up, up ! ». J’ai ajouté un peu plus, et elle a fait « Ok ». Ce qu’il faut savoir, c’est que j’ai encore probablement payé bien plus cher que son prix d’achat, mais elle a voulu me laisser penser que j’ai bien négocié.


En fait, sans le vouloir, j’ai fait le cinéma qu’il faut faire pour négocier, alors que je voulais juste avoir des infos. Bon, si on achète un truc à chaque fois qu’on veut des infos, on est mal barré. Il faut faire attention d’acheter que ce que l’on veut vraiment, et ne pas se laisser avoir par les remises alléchantes qu’ils proposent. Tout est relatif.
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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 15:45
Marcher dans les rues de Shanghai est parfois assez difficile. Il y a tout d’abord les autres piétons qui ne font pas trop attention à ce qui se passe autour d’eux. Ici, personne ne s’arrête pour laisser passer quelqu’un d’autre. Donc, si vous cédez le passage à quelqu’un d’autre, d’autres gens s’engoufrent et vous pouvez attendre longtemps que quelqu’un en fasse de même.


La traversée des routes est elle aussi assez périlleuse. Autre pays, autres codes. Ici, la feu rouge symbolise d’avantage « Essayez, vous n’y arriverez pas », tandis que le vert codifie « Piétons, cédez le passage aux voitures ». Pour aider un peu les piétons, il y a souvent des agents de sécurité postés sur les gros carrefours qui enguirlandent les piétons qui veulent traverser au rouge, et qui empêchent les voitures d’avancer quand le feut est vert pour les piétons. Oui, parce que ici, comme dans d’autres pays, lorsqu’un feu est rouge pour les voitures, elles peuvent tout de même passer pour tourner à droite.

La régulation pour les bicycles, velos et scooter,… eh bien il n’y en a pas. Ils roulent sur les routes, les trottoirs, arrivent par derrière et frolent les gens. Le plus fort, c’est qu’il y a beacoup de scooter electriques qu’on n’entend pas arriver, et comme ils sont éléctriques pour économiser les batteries, la nuit, ils ne mettent pas les phares. Sur le trottoir, il faut serrer les bords. Au départ, ça surprend, arpès on prend l'habitude de ne plus se sentir en sécurité sur le trottoir, et automatiquement on marche en serrant à gauche ou à droite.

Je n’ai pas encore totalement pris cette habitude. Aujourd’hui, j’étais sur un trottoir en pavés,  et complètement inconscient, je consultais un plan en à l’arret au milieu du trottoir. La sentence fut immédiate, en relevant la tête, je me suis retrouvé nez à nez avec une berline qui voulait passer, parallélement à la route.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 12:44
Aujourd'hui, ça m'a fait délirer de revoir Arnaud à Shanghai que j'avais vu peu de temps avant mon départ à Lyon. On s'est donné rendez-vous devant le Temple du Buddah de Jade comme on se serait donné rendez-vous à Part-Dieu.


Ce soir, le temple étant fermé, on a décidé d'aller zoner dans un endroit branchouille expat. Mais là, impossible de trouver un taxi qui nous y emmène. Déjà que c'était difficile d'en trouver un parce qu'il pleuvait... En plus, le premier qu'on a réussit à chopper, on pense qu'il ne savait pas lire. On lui a montré plusieurs adresses en chinois, à chaque fois, on a essuyé un refus. Du coup, on est descendu. Le deuxième, il pensait savoir ou c'était, mais au bout d'un moment, il était perdu.

Bref, pas de bol ce soir avec les taxis. D'habitude, ça marche plutôt pas mal, même si aucun ne parle anglais à part "OK" et "Thank you". Finalement, on se retrouve à Micro Center, le temple du High tech ou on a passé la soirée à errer dans les rayons à dire des conneries et à se faire halpaguer dans tous les sens : "Hello Canon !", "Hello Nikon !", "Hello Dell !", "Hello LLenovo !".
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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 14:55
De retour à Yuyuan Garden, cette fois je décide de d'aller visiter le jardin traditionnel, et non pas de rester vers les commerces. C'est très ludique à visiter, il y a des recoins de partout. A certains endroits, on ne sait pas toujours si ce qu'il y a derrière fait partie de la visite. On tente, et on se retrouve dans un petit coin ou on est le seul à passer. Bon, il y a pas mal de touristes tout de même. En général, les touristes chinois, ça me dérange pas. Pour nous occidentaux, ça fait partie du décors. Mais là, j'ai pas de chance, je tombe sur un car de Français laché dans le Jardin.


Un jardin avec de l'eau sans les carpes, c'est pas un vrai jardin. Elles sont pas très farouches. Je crois que les touristes doivent souvent leur donner à manger. D'ailleurs, en arrivant, elle s'étaient toutes regroupées, ça faisait une énorme tâche rouge, vue de loin.


Il y a des vendeurs de nourriture de partout. Cette fois, chiche, je fais le warrior. Je goûte 2 ou 3 trucs dans la rue. Ya pas de raison, ya des filles qui mangent des brochette de poulpe. Ma première dégustation se porte sur un machin qui mèle le traditionnel pain à la vapeur et une paille de McDo.


Donc, le principe, c'est qu'il y a de la soupe à l'intérieur, il faut l'aspirer. Je m'execute et me brule la langue. Heuresement que je m'attendais à ce que ce soit chaud, sinon, je sais pas ce qu'il se serait passé. Une fois qu'il y a plus de soupe, hé bin, il faut mettre les doigts. Ca colle de partout, j'ai du mal à tout décrocher du rond en bambou. C'est marrant, mais ils ne donnent jamais de serviette avec la nourriture à emporter. J'achète ensuite une brochette (de porc ?) trempé dans je ne sais pas quoi. C'est plutôt bon, pour 5 yuan.


La nuit tombe, et j'en profite pour aller dans le grand Mall ou il y a un Carrouf pour faire quelque courses. C'est un "tout petit peu" plus grand qu'en france. Voici, une des salles de la tour. Par contre, rien de très chinois, que des boutiques qu'on pourrait trouver dans un grand centre commercial chez nous.


A Carrefour, ce qui me fait tripper, c'est le rayon poissonnerie. En chine, les gens n'achètent pas le poisson qui est mort. Il le veulent vivant, c'est un gage de fraîcheur. Donc il y a plein d'aquariums, avec des poissons qui attendent de se faire empaqueter. Et comme les chinois mangent de tout, on trouve aussi des aquarium qu'on pourrait trouver chez Zooland. Désolé pour la photo floue, mais je voulais pas mettre le flash et passer pour un gros touriste au rayon poissonnerie.

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 20:03
Aujourd'hui dimanche, nous avons décidé d'aller nous ballader sur Ge Hill, une petite colline juste au bord de la ville. Aux abords, une grande pierre avec quelque chose marqué dessus. Des couples de chinois défilent devant pour se prendre en photo. Ils adorent se faire prendre en photo devant ces pierre. Plusieurs fois, à Shanghai, je me suis fait réquisitionné pour prendre des couples en photo devant des pierres, des grandes portes...


La colline est assez touristique, les sentiers sont bien aménagés et nous permettent malgré la pluie de nous ballader confortablement sans avoir à marcher dans de la gadoue. Dans les endroits decouverts, on voit le lac et la ville au loin, malgré l'atmosphère chargée d'humidité. On passe aussi par un temple tao, où j'achète de l'encens et des papier de prières argentés à bruler.


De retour au bord du lac, il est temps de rentrer à Shanghai. Il y a pas mal de bouchons, c'est l'occasion de s'arrêter sur une aire d'autoroute. A la différence de la france, les aires ne sont pas très développées. Il y a de vaste batiments, capables d'accueillir de nombreux commerces, mais beaucoup de boxes sont vides. J'en profite pour goûter des Zhongzi (à prononcer Djongzeu pour les français), des petites pyramides de riz gluant souvent fourrés au porc et a la couenne et cuits dans de l'eau, enroulés dans des feuilles de bambous.


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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 20:40
Ce week end, je le passe à Hongzhou avec des amis. C'est un grande ville à l'ouest de Shanghai. On y va en voiture, et on emprunte l'autoroute. C'est l'occasion pour moi de voir que lorsqu'il y a des bouchons dus a un engorgement ou un accident, les chinois utilisent par eux mêmes la voie d'arret d'urgence pour essayer de desengorger cette situation. Bien sur, ça ne marche pas et elle se retrouve elle aussi bloquée. Il vaut donc mieux éviter d'avoir un accident sur l'autoroute en Chine, car on est pas sur que les secours arrivent à temps...


Dès notre arrivée, après avoir posé nos affaires à l'hôtel, nous prenons la direction du grand Parc de Hongzhou. A l'intérieur de ce parc marécageux, il y a un petit village traditionnel qui a depuis été transformé en village touristique. Nous choisissons de faire un tour en bâteau dans le labyrinthe de canneaux. Dans le bâteau, la jeune guide commence à réciter son texte, quand elle s'arrête net et scotche sur nous, européens. Elle demande en chinois si on va comprendre ce qu'elle dit :-) Bien entendu, j'ai rien compris de ce qu'elle a dit tout le long.


Après avoir retrouvé la terre ferme. Nous marchons jusqu'à arriver à une place où se concentre des petits commerces. Sur le trajet, on entend de la musique qui vient des buissons aux alentours du chemin. Apparemment, dans les parcs chinois, il y a souvent de la musique pour détendre les gens. C'est dommage, ça enlève encore un peu plus de naturel à l'endroit, en plus de voir beaucoup de touristes.


Certaines maisons sont converties en boutiques, en hôtel, et d'autres en musées. C'est l'occasion de voir exposé des bateaux dragons très colorés, utilisés pour des competions. C'est vrai que vu comme ça, c'est moins triste que l'aviron. De retour à la voiture, il fait noir. C'est dommage, avec cet horaire unique pour toute la chine, des régions se retrouvent vachement décalées. De retours en ville, et après une ballade au bord du lac, nous allons nous promener dans une rue marchande pietonne.


Il y a beacoup d'artisans, qui sculptent de la pierre, du caramel pour faire des sucettes. Pleins de babioles de partout. Il y a aussi des petites attraction comme des mini théatres de marionnettes, des jeux d'adresse. Il y a souvent les mêmes boutiques de souvenir qui reviennent : des magazins de thé, de service de baguettes, de vaisselle chinoise.


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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 15:04
Dimanche, je voulais retourner vers Yuyuan Garden ou il y a plein de petits commerces et ou les gens sont bien plus pauvres que ce qu'on peut croiser à Pudong. Etrangement, ces endroits sont beaucoup plus conviviaux, les gens font plein de trucs dans la rue, c'est très animé. Il y a un gars qui a un magazin de 3m carrés qui vend que des multiprises. 2, 3, 4, 5, 6 trous et peut-être même plus. Il faut absolument que je lui en achète une, et il faudra que je la négocie sec ! Je préfère acheter ça, plutôt que le buddha en bronze qu'on peut aussi trouver à rue de Marseille à Lyon. Des multiprises comme ça, on en trouve pas chez nous.


Il y a aussi un énorme marché de choses à manger. Les commerçants cuisinent en pleine rue et vendent leur produits. Dans cet endroit, on ne connait pas 90% des trucs qui sont vendus. Si on est un warrior, c'est le bon endroit pour tester de nouvelles saveurs. Il faut que j'essaye, mais je vais le faire parce que j'ai pas oublié d'acheter du Smecta avant de partir...


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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 12:30
Hier soir, en rentrant, j'ai découvert que le "housekeeping" m'avait enfin déposé le materiel nécessaire pour cuisiner. Ca tombe bien, parce que vu qu'il n'arrivait pas, j'avais décidé d'acheter un fait-tout dans l'après midi. Bref, me voila avec un truc sur les bras qui ne me servira pas. Je vais essayer d'en faire profiter quelqu'un. A la fois, c'est pas la ruine : 50 yuan, 5 euros. Je ne pense pas qu'on trouve quoi que ce soit à ce pris là en france. D'ailleurs c'est complètement trippant d'acheter 6 tomates pour 20 centimes d'euros, un kilo de riz à 40 centimes et du thé au jasmin à 1 euro, et tout ça à Carrouf Shanghai. D'ailleurs, le ticket de métro à l'unité, c'était 4 yuan. Quand est-ce qu'on a ce prix là aux TCL ? Enfin, ne parlons pas de choses qui fâchent...


Les courgettes et la viande sont découpées. C'est le moment d'utiliser la poelle-wok et le fait-tout et surtout de se familiariser avec le gaz. Je sais pas, il y a peut-être des trucs comme ça dans les restos en france, enfin, j'ai bien remarqué le concept du multijet emprunté aux douches :-) Ca évite d'avoir 15 feux de différentes tailles. Remarquez, je sais pas trop si ça peut exister dans les cuisines domestiques européennes à cause des normes de sécurité. Dans la dernière image, le mode "berserk" permet très facilement de foutre le feu à tout ce qu'il y a autour de la gazinière... Donc prudence.
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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 13:44
Hier soir, Banban avait Milestone alors on n'est parti au salon de massage que vers 23h30. Il ferme à 3h00 du matin donc on avait encore largement le temps pour un massage de pieds et du corps (2 x 1h). Je rappelle qu'il s'agit d'un massage habillé (il nous fournissent une sorte de pyjama à manche courtes). Cette fois-ci, j'ai pas eu un gros balaise mais une fille, du coup elle y est allé plus doucement que la dernière fois et j'ai pu apprécier le massage des jambes, des fesses et de la tête :-)

Rentré à 3h. Ce matin, c'était dur de se lever. Aujourd'hui, j'ai décidé de pimenter un peu la visite de Shanghai. Le taxi avec une carte pour indiquer ou aller, c'est trop facile. Cette fois-ci, je prends le métro n°2. Arrivé devant le distributeur de tickets tactile, j'appuie sur la touche pour selectionner la ligne : 2 et je sais pas trop quels charactères chinois après. La couleur correspond à ce qu'il y a sur le plan des lignes, haha, trop "easy". Ensuite il faut choisir la destination.


Et là, c'est l'accident ! J'ouvre mon plan pour rechercher une quelconque correspondance d'idéogrammes, et heuresement il n'y a personne derrière. Un gars posté près des machines remarque rapidement à quel point je suis désemparé, s'approche et appuie sur en bouton en haut à droite de l'écran, où il y a le symbole "M" du métro. Magie, tout les textes se localisent en Anglais ! Il y a un truc vraiment hallucinant en Chine, c'est cette profusion de personnes qui sont employées pour faire tout et n'importe quoi. Souvent, leur job consiste principalement à "être là". Il n'ont pas grand chose à faire et doivent s'ennuyer grave. Du coup, dès qu'ils voient des gens un peu ou complètement perdus, ils n'hésitent pas à venir les aider.


Pour la suite, rien de bien différent par rapport à la France. Il faut savoir dans quelle direction on veut aller (terminus). Tous les panneaux sont doublés en Anglais, et sur les quais, il y a des pancartes avec des signalétiques bien compréhensibles. Je descends à Nanjing Road (E) pour avoir l'opportunité de prendre le tunnel sous le Huangpu ou il y a un spectacle de lumières assez kitch, m'a-t'on dit. Après avoir payé mon billet - un aller simple suffira, je pense - Je prends une petite nacelle extraterrestre qui va nous propulser à l'interieur d'un tunnel lumineux. Rien d'extraordinaire, des fibres optiques, des lampes colorées qui clignottent. Ah si... il ne faut pas être épileptique, sinon, ça doit pas très bien se passer.


Arrivé de l'autre coté du fleuve, j'atteins enfin les batiment que je voulais voir pendant mon précédent séjour à Shanghai : la TV tower, la Jin Mao tower et le World financial center.


Il y a des chantiers de partout, ou bien de partout, c'est en chantier, je ne sais pas. En tout cas, quand on se ballade, on en croise plein. Souvent, ils nous empêchent de prendre les chemins les plus courts.


Comme pour ce parc "Lujiazui Green Land" que j'ai repéré sur mon plan. J'ai du partir dans la direction opposée pour enfin trouver l'entrée principale. Enfin, une fois à l'interieur, on n'est pas trop déçu de la vue qu'on a sur les batiments...





Il est assez tot, mais comme il n'y a pas d'horaire d'hiver, le soleil commence à se coucher. Je reviens vite en direction du Huangpu pour prendre une photo du fleuve et de "The Bund". Je reprends ensuite le métro pour aller faire quelques courses avant de rentrer.


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